Montpezat sous Bauzon : une commune au pied des montagnes.

Publié le par Pierre Nicolas

Le village, chef-lieu de canton, "encastré dans la chaîne des Cévennes, est admirablement situé au flanc sud-est du Massif Central, tourné vers la Méditerranée, vers le soleil, à mi-chemin entre la Provence et l'Auvergne, entre la plaine et le "plateau", entre l'Ardèche à "l'huile" et l'Ardèche au "beurre". Cette situation a marqué son histoire" (1).

Deux cours d'eau arrosent les vallées : la rivière Fonteaulière et son affluent le ruisseau Pourseille. Leurs eaux deviennent impétueuses lorsque, courant septembre et octobre, la commune est copieusement arrosée par des pluies diluviennes (épisodes cévenols).

La commune peut s'ennorgueillir de posséder une vaste prairie, "Lo Prado" (La Prade), "dite à tort communale, dont le régime a été fixé par édit royal en 1559. Seuls le pacage et le droit de passage et d'arrêt sont autorisés, sauf du 1er mars jusqu'à foin levé (juin). Les particuliers ne peuvent ni défricher, ni bâtir, mais la commune ne s'en est pas privée depuis trent-cinq ans : places et bureau de poste, caserne des pompiers, salle polyvalente, collège, école primaire, gendarmerie, camping...Il y a une dizaine de propriétaires qui se partagent environ 12 hectares. Lors de la fête votive, le vogue, le premier dimanche après le 15 août, s'y déroulent animations équestres et courses de chevaux qui attirent plusieurs milliers de personnes (courses depuis 120 ans)" (2).

Montpezat sous Bauzon, située au coeur du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche, s'étend sur 27 km2 qui s'étagent de 409 mètres d'altitude à 1471 mètres.

En 2011, la commune comptait 835 habitants (montpezatiens et montpezatiennes).

(1) - Citations empruntées à Georges Faure, auteur d'un ouvrage, petite chronique des faits et gestes d'un village en Ardèche, intitulé "Montpezat des hautes Cévennes". Georges Faure, aujourd'hui décédé, a effectué son premier mandat de maire en mars 1965 et a célébré son premier mariage le 13 avril de la même année...c'était LE MIEN (50 ans d'union en 2015 !).

(2) - D'après Félix Eschalier, historien chevronné de Montpezat que je salue cordialement.

Vue de la commune.

Vue de la commune.

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